Le plan de sobriété énergétique prévoit la sortie des énergies fossiles à l'horizon 2050. Cet objectif repose sur une nette réduction de la consommation énergétique du pays, y compris dans les bâtiments du parc tertiaire. Une première baisse globale de 10 % est attendue dès 2024. Comment suivre le rythme sans freiner le développement de son entreprise ?
La sobriété énergétique est définie par l’Ademe comme une démarche de questionnement visant à satisfaire nos besoins en mobilisant un minimum de ressources et en garantissant un moindre impact environnemental. Pour y parvenir, les entreprises et les industriels peuvent s'appuyer sur une boîte à outils composée d’une quinzaine d'actions concrètes pour la sobriété énergétique. Ces actions sont regroupées sous 5 volets :
Le premier volet concentre l’essentiel des actions le plus impactantes, mais les suivants sont indispensables pour orchestrer une transition durable et maîtrisée. Ces actions prioritaires pour réduire le gaspillage passent par la régulation des températures, le bon usage de l'éclairage artificiel, l'identification des failles du bâtiment en matière de déperdition thermique, ou encore la mise en place de dispositifs de pilotage intelligent.
Dans un bâtiment bien conçu, l'entreprise mobilise des ressources minimales et uniquement lorsqu’elles sont nécessaires. Prenons l’exemple très parlant du chauffage des bureaux. Dans un immeuble tertiaire parfaitement isolé, la chaleur est conservée plus longtemps et mieux répartie, ce qui augmente le confort des collaborateurs. L'entreprise peut alors se permettre de consommer moins tout en chauffant mieux.
Agir sur la production de chaleur est un levier important, mais ce n’est pas le seul. Pour réduire leurs consommations et leurs émissions en gaz à effet de serre (GES), les bâtiments rénovés et les constructions neuves du parc tertiaire visent des objectifs toujours plus ambitieux.
Dans le neuf, les certificats et les labels de qualité se multiplient : BBC (Bâtiment Basse Consommation), BBCA (Bâtiment Bas Carbone), BEPOS (Bâtiment à Énergie Positive), HQE (Haute Qualité Environnementale)... Tous ont en commun la montée en performance du bâti et de ses équipements, conjuguée à une utilisation plus rationnelle des ressources en énergie. La priorité est donnée aux appareils dont le fonctionnement repose sur les sources d’énergie renouvelables et abondantes comme les panneaux solaires ou les pompes à chaleur.
La rénovation énergétique offre, elle aussi, de très bons résultats pour les entreprises, même s’il faut faire avec les limites de l'existant. À cheval entre ces deux solutions, les grands plans de réhabilitation permettent de revaloriser des zones urbaines délaissées ou vieillissantes pour renouveler l’offre en immobilier d'entreprise à haute performance.
Choisir des locaux et des bureaux bas carbone pour ses activités est aussi un moyen d'anticiper le renforcement des exigences en matière d'économies d’énergie dans le parc tertiaire. Le dispositif Eco Energie Tertiaire prévoit une baisse considérable de 60 % des consommations en énergie des bâtiments d’ici 2050.
Les surfaces visées par le décret tertiaire devront mettre en place des solutions pérennes pour identifier et corriger la surconsommation énergétique et favoriser les démarches écoresponsables au sein des entreprises.
À Compiègne, le quartier de la gare se transforme. Le projet s’est précisé au cours des concertations lancées au printemps 2019. Le grand plan de réhabilitation est soutenu par trois piliers thématiques : l’eau, le numérique et l'environnement. Le pôle environnemental du projet place la sobriété énergétique en tête de liste.
Cela signifie de nouvelles opportunités pour les entreprises désireuses de s’implanter dans un quartier dynamique et aligné sur les dernières normes environnementales. Dans ce quartier en pleine mutation, le renouvellement de l’offre en immobilier résidentiel, tertiaire et commercial était très attendue.
La restructuration du quartier gare est sur la table depuis un moment. Le projet de liaison Roissy Picardie devrait renforcer de manière significative la desserte ferroviaire dans tout le département. La gare de Creil, mais aussi toutes les grandes gares du territoire comme celle de Compiègne, vont connaître un accroissement de la fréquentation et doivent se préparer à accueillir les voyageurs en conséquence.
L'agence compiégnoise du réseau national Arthur Loyd vous aide à préciser votre projet immobilier en tenant compte des spécificités du marché local. L'immobilier d'entreprise dans l’Oise bouge rapidement et de nouvelles opportunités se dessinent dans le sillage des grands plans de restructuration, des requalifications et des réhabilitations lancés par les collectivités.
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