Bonnes résolutions 2022 : 7 écogestes à adopter au bureau

écogestes au bureau
Jeudi 27 janvier 2022

7 réflexes écoresponsables au bureau

L’impact environnemental des bureaux repose en partie sur leurs conditions d’exploitation. Une phase importante du cycle de vie du bâtiment durant laquelle les occupants ont la main pour mieux gérer leur consommation et limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Alors que les innovations technologiques et les changements structurels récents accompagnent les entreprises vers une meilleure maîtrise des dépenses en énergie, celles-ci peuvent aussi adopter des écogestes simples pour accélérer la transition.

L'impact environnemental des bâtiments tertiaires

Les bâtiments tertiaires semblent avoir amorcé une descente progressive du point de vue de leurs émissions en GES. Les bureaux en font partie, et leur contribution très attendue engage aussi près de la moitié des actifs français qui y travaillent au quotidien.

Etat des lieux : les émissions de GES en baisse dans le tertiaire ?

La hausse des émissions de gaz à effet de serre du secteur tertiaire au cours de ces dernières décennies est indéniable : +8 % entre les années 1990 et 2017. Toutefois, cette progression globale reflète davantage les consommations enregistrées sur la période 1990 - 2009, les émissions de GES ayant depuis diminué chaque année au rythme de -2 % par an en moyenne.

Si la baisse semble timide, celle-ci se poursuit alors que les bâtiments tertiaires occupent toujours plus de terrain. En 2016, le secteur totalise 972 millions de mètres carrés de surface, soit une hausse de +46 % depuis 1990. Sur la même période, les consommations d'énergie ont augmenté de 30 %. Là encore, la décennie 2010 marque un tournant qui aura permis une réduction des émissions de 19 % grâce à l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments et la meilleure maîtrise des besoins en chauffage.

Des efforts entachés par la généralisation des systèmes de climatisation, particulièrement énergivores. Avec les installations de production de froid, principalement utilisées dans les commerces et dans la restauration, ces systèmes représentaient 24 % des émissions de GES du secteur tertiaire en 2017.

La consommation des bâtiments de bureaux

Les bureaux sont des lieux de vie à part entière qui regroupent environ 46 % de la population active en France. Comme les bâtiments d'habitation, les bureaux doivent afficher une température convenable. Le chauffage représente ainsi sans surprise le premier poste de dépenses en énergie dans ces locaux. La part consommée par les équipements informatiques arrive en second. Mais l’impact environnemental des bureaux ne s'arrête pas là.

Un salarié du secteur tertiaire produit en moyenne plus de 100 kg de déchets par an, essentiellement du papier. Par ailleurs, les déplacements rattachés aux activités de bureaux entraînent plus de 10 Mt d’émission de CO2. La part des émissions imputables aux trajets domicile-travail devrait pouvoir être réduite grâce au télétravail, une nouvelle pratique qui s’est imposée pendant la crise sanitaire et est en voie de généralisation dans de nombreuses entreprises.

Les écogestes à adopter au bureau pour accompagner la transition

Chacun a son rôle à jouer dans l'accélération de la transition énergétique des bâtiments tertiaires. Parmi les écogestes à mettre en place, certains relèvent de la décision de l'entreprise et d’autres sont à l'initiative des employés.

1 - Programmer le chauffage et optimiser sa consommation

Inutile de chauffer les bureaux alors que les derniers salariés sont rentrés chez eux. Une fine programmation permet d’être au plus proche des horaires de présence dans les locaux. Par ailleurs, si le bâtiment est correctement isolé, une fois le chauffage éteint, les retardataires ne verront pas les températures chuter drastiquement. Ensuite, pour éviter que les équipements de production de chaleur ne soient surmenés en début de journée, veillez à fermer les stores ou les volets le soir avant de partir. Un geste simple qui permet de réduire les pertes de chaleur à l'intérieur. 

2 - Éteindre les équipements informatiques inutilisés

Cela concerne en premier lieu les ordinateurs affectés aux salariés. Chacun doit alors veiller à mettre l’écran en veille pour les courtes absences, puis à éteindre l’ordinateur avant de quitter le travail. Les appareils partagés sont également visés. Il s'agit des imprimantes, des scanners ou encore des photocopieurs. L'objectif est d’éviter que chaque salarié ne compte sur l'initiative d’un collègue pour s’en charger.

3 - Trier le papier

Les entreprises doivent mettre à la disposition des collaborateurs des poubelles de bureau  réservées aux papiers et aux cartons. Les emballages carton de grandes dimensions peuvent être déposés dans des conteneurs dédiés. Se plier au recyclage du papier permettrait d'éviter près de 400 000 tonnes d’émissions de CO2 par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 200 000 voitures.

4 - Utiliser la lumière artificielle en dernier recours

La lumière naturelle n’a pas son pareil pour garder ses effectifs éveillés et concentrés. Seulement, la mauvaise disposition des postes de travail conduit parfois à adopter des réflexes contreproductifs et énergivores. Lorsque certains écrans sont positionnés face aux ouvertures, les collaborateurs auront tendance à baisser les stores pour éviter les reflets, et à allumer la lumière pour compenser. Ici, un simple réagencement permet de tirer profit de toute la lumière disponible jusqu’au coucher du soleil.

5 - Veiller sur l’eau

Avec une centaine de salariés, une entreprise consomme plusieurs milliers de mètres cubes d’eau par an. Pour limiter ces consommations, le moindre dysfonctionnement doit être signalé aux services d'entretien dans les plus brefs délais. Un simple robinet qui goutte ou une chasse d’eau qui fuit constitue une source de gaspillage considérable. L'installation de systèmes de gestion économique de l’eau doit également être envisagée, principalement dans les sanitaires.

6 - Encourager le télétravail

En France, la plupart des collaborateurs se sont exprimés en faveur du télétravail. Les gains de confort et de performance individuels s'ajoutent alors aux émissions de CO2 évitées sur les trajets quotidiens. La démarche doit toutefois être concrètement favorisée par l'installation d'outils de communication appropriés. Bien orchestrée, la mise en place du travail à distance est également l'opportunité pour l'entreprise d'opter pour des locaux moins spacieux sur un site plus attractif.

7 - Adopter les pratiques écoresponsables en télétravail

Pour aller plus loin, l'entreprise peut aussi encourager les bons réflexes en télétravail. Cela passe par le recours aux échanges audio plutôt qu’au support vidéo dès que cela est possible. Comme au bureau, le partage de documents se fait préférablement sur des serveurs ou une boîte de partage, plutôt que par l’envoi de mails individuels. Enfin, ce qui est valable avec son ordinateur personnel, l’est aussi avec les équipements pros : une fois la journée terminée, ceux-ci sont soigneusement éteints avant d'être débranchés.

Le télétravail fait bouger les lignes y compris en immobilier d'entreprise. Le critère du bon emplacement évolue. La proximité de la gare et la multiplicité des dessertes par les transports en commun tendent plus que jamais à valoriser ces biens immobiliers. Les agences du réseau Arthur Loyd, spécialistes en immobilier d'entreprise, accompagnent les professionnels face à ces changements. Les conseillers de l’agence Arthur Loyd Oise maîtrisent parfaitement leurs secteurs et les nouvelles opportunités d'implantation et de développement à Compiègne et dans les communes de l’Oise.

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